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Le dernier roman de Jonathan Coe, EXPO 58, se déroule lors de l’Exposition Universelle de 1958 à Bruxelles. C’est un véritable événement pour l’ensemble du monde des foires, car ce n’est pas tous les jours que la fiction traîne ses pas et ses amours ici-bas. Les gares n’ont pas ce problème, les hôtels, les grands magasins, les fêtes foraines - combien de fois ! -, les salles de cinéma, les rues et, bien sûr, l’ensemble de l’univers, non plus, mais les foires si. Monsieur Hulot avait eu la gentillesse dans son film Trafic de sautiller dans les halls en montage du salon de l’auto. Mais, hormis exception, les foires, qui pourtant ont eu leur théâtre, théâtre des foires que nous devrions réinventer aujourd’hui dans nos parcs des expositions, sont rarement le théâtre des romans et des films. Daniel Gélin susurre son secret hitchcockien à James Stewart, qui bientôt en saura trop, à la sortie d’un souk, James Bond y pétaradera à moto, mais allez chercher un crime, une histoire d’amour, une tragédie dans une foire… Jonathan Coe fait donc un très beau cadeau to the Fairs, surtout qu’il s’agit là d’amour. Merci Monsieur Coe.

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